Auteur Sujet: Parents et AVS  (Lu 1393 fois)

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Hors ligne Guillaume

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Parents et AVS
« le: 29 juin 2007 à 10:44:57 »
Les récents échanges sur le fil "monécoleàmoiaussi" ont été marqués par des malentendus.

Je suis en partie responsable de cet état de fait puisque j'ai posté trop de message, sans attendre de réaction. Ces messages n'ont pas été lu avec l'intention suffisement ferme d'en tirer vraiment une compréhension la plus fine possible de ce que j'essayais d'exprimer, et Mr Creton -et d'autres, qui ont réagi par mail- ont tiré de ce que je disais des conclusions qui ne correspondent pas à l'échange que j'ai tenté d'initier.

En relisant et en réfléchissant depuis hier, je suis parvenu à dégager l'origine du malentendu.

J'ai voulu entamer une discussion avec ceux qui le voulait sur ce thème : > la place des assos de parents dans la définition du métier d'AVS, de sa formation et de la nature de ses interventions.

J'ai argumenté en insistant sur le fait qu'aucun parent n'intervient ailleurs dans la définition de la nature ou de la formation des professionnels qui travaillent avec leurs enfants.

Mais, à cause de certaines maladresses dûes à l'empressement idiot de me faire comprendre, le débat à glissé vers ceci :

> la place des parents dans la pratique des AVS

et

> la place des assos de parents dans la lutte pour la création d'un métier statutaire d'accompagnant scolaire du handicap.


Pour la lisibilité et la cordialité des échanges je pense qu'il est nécessaire de bien différencier ces thèmes de discussions.
Pour ma part j'ai fait l'erreur de vouloir illustrer ma position sur le premier en prenant des exemples relatifs au deux autres, ce qui est une erreur dont je m'excuse ici humblement, en particulier à l'adresse de Mr Creton.

Pour autant, la lecture par trop imprécise et trop soucieuse de tirer sur mon compte des conclusion sentencieuces m'a paru traversée de l'erreur de vouloir cristalliser sur mon dos une partie du ressenti négatif qui l'anime à la fois envers une certaine frange de la psychanalyse et envers l'institution scolaire, ce que, tout en comprenant bien l'origine et  le bien-fondé de ces colères, je ne peux accepter sans sourciller, ni en courbant l'échine devant les arguments d'autorité qu'il a empilé.

La psychanalyse est outil puissant, aux côtés d'autres, pour tous les personnels éducatifs. Nous n'étions pas à discuter de l'autisme en particulier, et ma position d'AVS tout comme mon ignorance patente m'interdirait de proférer des certitudes provocatrices sur l'autisme d'un point de vue psychanalytique.

L'Education Nationale ne se réduit pas aux lieux communs que vous avez débités, qui concerne c'est vrai une partie non-négligable de sa bureaucratie. Les enseignants comme nous-mêmes AVS sommes entière partie de cette institution, et il faudrait peut-être réfléchir à deux fois avant d'englober aussi rapidement toute l'Education Nationale dans un jugement aussi ressemblant à ce qu'il prétend dénoncer.

Pour le reste, je tiens à insister sur ce les trois thèmes listésplus haut et sur le fait que le débat qui induit ce message portait (et porte encore) sur le premier, et non sur les deux autres, qui rassemble je pense beaucoup plus de consensus.

A bientôt

j'ai été AVS-i pendant 5 ans ; ait fait une reprise d'étude grâce à une validation d'acquis  dite 85 -décret de 85- (pas une VAE : confère ce fil en ce qui concerne la VA 85 :
http://mimibaby.free.fr/forumavs/index.php?topic=3115.msg19211;topicseen#msg19211 )
En master 2 de sciences de l'éducation à l'Université de Nantes