Auteur Sujet: Récits d'expériences bonnes comme difficiles  (Lu 2254 fois)

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Hors ligne sassa

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Récits d'expériences bonnes comme difficiles
« le: 13 juin 2007 à 19:12:11 »
J'ai remis un témoignage que j'avais écrit ailleurs. C'est pas très joyeux mais aujourd'hui ça se passe beaucoup mieux pour moi seulement, c'est ça qui est "tut!!!!!!!!!!!". J'espère que ce genre de situation ne se reproduira pas. C'est pour ça que j'ai écrit ça, pas pour être négative et défaitiste.

Ce que je peux en dire c'est que j'ai travaillé auprès d'enfants qui ont des troubles autistiques et franchement leur intégration a été mal pensée puisque les dispositifs sont innovants, pas approfondis et donc mal définis. J'ai travaillé dans une clis du type: troubles mentaux, de 12 enfants. Ils avaient 7 à 11 ans. Tous très différents. Certains étaient très dyslexiques, un autre dysphasique, un autre mutique, un autre atteind de troubles autistiques, un autre hyper actif, .... C'était la foire aux ratés. Oui! Et si je pouvais le crier à la France entière je le ferais car c'est une honte de parler de Classe d'Intégration. Pour certains les troubles étaient de naissance, liés à une maladie ou un accident, mais pour la majorité les troubles étaient liés à des choques psychologiques, à des situations financières et sociales difficiles.
Evidemment comme vous pouvez vous en douter personne ne voulait prendre le poste d'enseignant dans cette classe. Alors on a demandé à la gentille enseignante qui avait trente ans d'expériences.  On lui a fait des éloges sur ses pratiques pédagogiques pour l'encourager et pour la convaincre.

C'était mon premier poste, je savais que j'allais accompagner des enfants en situation de handicap comme ils disent. Mais quand on connait pas, on peut pas l'inventer, ni se l'imaginer. J'ai très vite observé beaucoup de tensions dans cette classe. La maîtresse menait à terme les journées mais elle m'exprimait son désarroi. Elle avait suisvi une formation d'un an pour être enseignante spé mais elle n'a pas eu le concours. De toutes façons elle m'a dit que ça ne suffisait pas pour travailler avec ces enfants. C'est sûre, enseigner pendant trente ans à des enfants ordinaires le bon programme scolaire où tout est dicté, y'a plus qu'à s'exécuter et enseigner à des enfants extraordinaires grâce à la pédagogie nouvelle des domaines de compétences qui lui permettent de s'épanouir et de se construire, ça N'A RIEN à VOIR!
De plus, sans que ça ne dérange personne, dans cette classe il y avait des enfants handicapés mentaux et des enfants en situation de handicap mental, de tous âges, 11 garçons, une fille! Je veux qu'on accepte l'hétérogénéité, mais là, psychologiquement parlant c'était plus que violent.
 
L'enseignante aimait ces enfants comme les ciens! Elle se devait de les sauver et on comprend pourquoi. Elle travaillait seule comme elle l'a fait pendant trente ans. L'école avait accepté la CLIS mais fallait pas trop l'intégrer, elle était trop différente. Même l'enseignante et moi l'AVS, on est devenu différentes. On est devenue extraordinaires. Tous les matins elle me disait venir à reculons alors que ça se passait pas si mal.
  La maîtresse est partie en dépression comme l'année précédante où elle a eu la clis pour la première fois. Elle ne supportait plus rien, ni même mes interventions pour l'aider. Je restais au fond de la classe et de temps en temps j'allais faire des photocopies. Quand j'ai réagi pour le bien être des enfants car je pouvais les guider, les aider, elle ne pouvait pas supporter d'échouer là où une petite jeune sans expériences réussissait.

Alors pour la remplacer, on a fait appel à des "ZIL", des enseignantes qui viennent faire des remplacements sur une courte période. Elles ne savaient pas qu'il fallait venir dans une CLIS. Les enfants étaient attachés à leur maîtresse, ils avaient perdu leur repère,  plus encore. Alors, quand la remplaçante arrivait, ils se transformaient et chacun au quintuple exprimait sa différence. On aurait dit c'est vrai, des hommes préhistoriques. Ils avaient confiance en moi, ils savaient que je ne les voyaient pas comme des fous, ils savaient qu'ils pouvaient compter sur moi, mais cette situation c'était trop pour eux. Les remplaçantes (sauf une sur 4) les voyaient effectivement comme ils ne voulaient justement pas être vu. L'une d'entre elle leur a même dit qu'il fallait la police dans cette classe parce qu'à cause d'eux leur maîtresse était tombée malade.

Le pire, c'est que les enfants subissaient les remarques et le regard des autres. Alors au sein même de la classe pour survivre les plus fort s'en sont pris aux plus faibles. Les enfants qui parvenaient à jouer le rôle d'élève ont été les bourreaux des enfants qui n'avaient pas les capacités de s'apparenter à des élèves avec les droits et les devoirs qui lui incombent. Ce ne sera pas une surprise si je vous écrit que la victime fut l'enfant autiste. Mais au final, ne l'oubliez pas, on a tous développé d'autres troubles et on a tous été victimes du système.
C'est encore douloureux pour moi d'en parler, surtout que j'ai voulu le dénoncer, j'ai voulu protéger les enfants alors on a fait peser la faute sur moi. On m'a reproché d'avoir pris le rôle de la maîtresse, de ne pas être restée à ma place de rien du tout, de petite AVS sans formation ni diplômes ni concours

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Re : Récits d'expériences bonnes comme difficiles
« Réponse #1 le: 13 juin 2007 à 20:01:29 »
bonsoir,

je viens de lire des lignes criantes de vérité je suis AVSco depuis 4 ans et ce malaise et aussi dans les deux clis ou je travaille

et je n'ai rien à rajouter à ce témoignage

Hors ligne sassa

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Re : Récits d'expériences bonnes comme difficiles
« Réponse #2 le: 19 décembre 2008 à 17:17:27 »
Si j'ai écrit ce texte en Juin 2007 c'est parce que j'ai compris que la situation pour les enfants handicapés et en situation de handicap ( ce qui n'est pas la même chose) était grave et que seuls nos témoignages pourraient changer les choses.

A défaut de travailler en équipe (santé, scolaire), à défaut de formations, à défaut de multiplier les srtuctures spécialisées...., les AVS de ces enfants étaient aussi dans des situations indignes.

Aujourd'hui, nous sommes le 19 Décembre 2008 et je constate, qu'aucune AVS du 78 n'a décrit des situations vécues durant leur fonction d'AVS. L'association nationale se bat pour faire reconnaître notre travail comme un métier ce qui permettrait à toutes d'avoir des conditions de travail décentes. Mais, à chaque fois, les hauts représentants ne parviennent pas à comprendre concrètement ce que fait une AVS, ce qui lui arrive, ce qu'elle vit.

Alors aujourd'hui je vous le demande:
S'il vous plaît, comprenez que votre situation souvent indigne et difficile, beaucoup la vivent, qu'en l'écrivant vous déposerez votre colère sans pour autant la faire taire. Que votre témoignage vous rendra service à vous et aux familles, alors témoignez, racontez. De même, si vous êtes satisfaite, expliquez pourquoi, détaillez les bien fondés de vos actions.


Sûrement que je n'ai pas intitulé ce fil de discution assez précisément. Je vais écrire aussi d'autres témoignages pour essayer de faire ce que je dis et ce que je fais.

Faire une VAE nous permettra individuellement d'être peut être reconnue, mais vous avez fait le travail d'AVS, vous ne pouvez pas faire semblant de n'avoir rien vu, rien entendu, rien dit. Dans ce métier, si on se bat ça ne peut pas qu'être pour soi-même.

Bonnes fêtes de fin d'année, en espérant vous lire l'année prochaine.




 

Hors ligne sassa

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Re : Récits d'expériences bonnes comme difficiles
« Réponse #3 le: 20 décembre 2008 à 00:23:00 »
Je n'ai pas eu le droit d'assister aux PPS des élèves que j'accompagne. Je suis AVS pour la quatrième année et c'est la deuxième année au collège avec le même élève. Après: "Vous n'êtes qu'une petite AVS" en 2005, "vous n'êtes qu'une aide matérielle" en 2008.
Je mets ce récit en pièce jointe. Quelqu'un a-t-il une histoire similaire à raconter?

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Re : Récits d'expériences bonnes comme difficiles
« Réponse #4 le: 20 décembre 2008 à 12:50:33 »
merci sassa pour tes témoignages et tu as entierement raison dans ce que tu dis sur l'importance de témoigner de sa pratique
 L'UNAÏSSE a besoin de ces témoignages lors des rencontres en haut lieu
EX AVSi assistante d'éducation de 2003 a 2008 à montpellier
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Re : Récits d'expériences bonnes comme difficiles
« Réponse #5 le: 20 décembre 2008 à 17:01:33 »
bonjour Sassa,

j'ai commencé fin septembre dans une école élémentaire classée REP (réussite éducative prioritaire), c'est la même chose que ZEP sauf qu'il n'ont pas les moyens financiers. L'enfant que j'aide à des troubles du comportement avec trait autistique. L'environnement de cette école est hyper violente (verbale et physique), ce qui j'en suis sure n'aide pas le petit que je suis (ça c'est du ressort des parents).

Bref, tu dis que beaucoup d'enfant de ta clis, on un handicap qu'on qualifie "social", qui est reconnu par la MDPH. Je suis moi-même maman d'un enfant handicapé (IMC) et je rage de voir qu'il existe ce terme de handicap social !!! même à ma formation ce nouveau terme est venu sur le tapis  :cussing: je rage contre ces parents qui sont les fautifs, de la situation d'handicap de leurs enfants (maltraitance physique ou moral, ou carrément négligence etc...), qui peuvent prétendre aux même droits que nous parents d'enfant handicapé (allocation type AEEH, ect...), en plus beaucoup de ces enfants sont encore chez leurs parents qui sont les responsables de leur situation:BangHead:

Pour dire que lorsque je vois des élèves entre 7 et 11 ans qui tapent sur ses camarades et sa maitresse, ou insultes en permanence tout le monde, je peux te dire qu'à l'école ou je suis il y a beaucoup de "handicapés sociaux" ce qui excuse apparement leurs comportements et déresponsabilises encore une fois les parents qui sont les fautifs et démissionnaires. Car malgré tout l'équipe enseignantes est géniale, les règles de discipline sont inculqués continuellement (mais sans grand résultat), les profs ont vraiment un courage fou !!! les parents ne les soutiennent pas ils pensent que leurs enfants sont des anges, alors que c'est eux qui leurs disent de taper. La misère sociale, oui, des enfants n'ayant pas de manteau, qui sont sales ou malade alors qu'il fait 0°, mais qui ont la console WII, là il y a un grand paradoxe  :angry4:

Maintenant je n'ai plus honte de demander une carte de stationnement prioritaire pour mon enfant qui marche oui mais sur la pointe des pieds et qui a aussi des troubles du comportement et neuro-visuel, et qui pour lui le handicap le suivra toute sa vie.

Ma parenthèse te paraitra peut être hors sujet, mais c'est vrai qu'une intégration comme ça et bien moi si j'avais été la maman de l'enfant je l'aurais mis dans une autre école sachant qu'il y a beaucoup d'école dans ma ville.

bref, bon courage.

et bonnes fêtes.
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Re : Récits d'expériences bonnes comme difficiles
« Réponse #6 le: 20 décembre 2008 à 23:13:03 »
Re,

sinon pour rebondir sur nos expériences et bien moi, je peux dire que j'ai été reçu comme le méssi. Totalement intégré dans l'équipe et complémentaire avec l'enseignante avec qui je travaille. Elle dit que je suis apaisante pour elle. Les enfants de la classe sont heureux et m'on encore remercié d'aider le garçon que je suis. D'ailleurs lui aussi est content de m'avoir même si il y a des jours où il n'est pas là et très désagréable, je prends les bonnes choses puissance 10. Bref, j'adore ce que je fais et l'ambiance avec les instites qui sont géniaux compréhensifs et pleins de courage, on se marre bien et je pense que c'est ça qui nous fais tenir face à cette misère sociale.

voilà voilou. dès que je quitte mon boulot, j'ai appris à me couper de ça pour mieux continuer le lendemain et me préserver.

à bientot.
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Re : Récits d'expériences bonnes comme difficiles
« Réponse #7 le: 22 décembre 2008 à 19:27:47 »
Je viens témoigner à mon tour pour dire que j'ai de la chance de me trouver dans une école et avec une enseignante qui s'est beaucoup impliquée dans l'intégration de la petite fille que j'accompagne.
 Il est vrai qu'il est certainement plus facile de travailler dans des petites écoles où les enseignants et le personnel se connaissent mieux ( ce qui n'empêche pas les tensions bien évidemment !)
 C'est ma 2ème année et j'ai ressenti auprès des enseignantes et même du directeur que mon travail était essentiel pour que la petite puisse continuer( même s'il est prévu qu'elle aille en ITEP après la réunion de l'équipe éducative où j'ai pu donné mon avis et expliquer comment se comportait L. cette année).
Mais je le reconnais : j'ai beaucoup ramé pour arriver à ce résultat en usant de patience et de diplomatie pour me faire reconnaitre auprès de la famille d'accueil, des parents et de l'école.
Il faut beaucoup parler, discuter, se renseigner par soi-même car j'ai eu souvent l'impression de me retrouver seule à essayer de comprendre comment le petite fonctionnait (les informations essentielles sur son handicap ont été quasi inexistantes au départ, plutôt aberrant, non!!!) et comment fonctionnait le système. J'ai eu de grands moments de découragements et de culpabilité car je me suis demandé souvent comment était ressenti mon travail (nous n'avons aucune personne référente à qui nous adresser et le personnel de l'équipe éducative n'est jamais là au bon moment...)
Mais j'ai appris à me préserver des autres et aussi de la petite qui, au début, occupait beaucoup trop mes pensées (surtout quand on est mère de famille).
Peut-être que mon âge avancé y est aussi pour quelque chose !!

Je vous souhaite à tous et toutes de bonnes fêtes de fin d'année et surtout il ne faut pas baisser les bras et continuons à nous faire reconnaître auprès des "hautes instances" pour que notre boulot soit enfin reconnu pour de bon. :wave: :wave:
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Re : Récits d'expériences bonnes comme difficiles
« Réponse #8 le: 26 décembre 2008 à 19:15:45 »
MERCI pour ces témoignages.
Je suis contente de voir qu'il y a de la solidarité et de la tolérance dans vos classes. C'est très positif!
Pouvez-vous nous décrire les fonctionnements de ces enfants et comment vous avez réussi à les comprendre puis à proposer des situations adaptées afin que nous puissions comprendre vos démarches s'il vous plait?

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Re : Récits d'expériences bonnes comme difficiles
« Réponse #9 le: 27 décembre 2008 à 12:01:41 »
je suis tres touchee par ces temoignages.. nous n'avons pas une situation facile mais notre combat est important.. qd je vois ma petite qui me saute ds les bras qd elle me voit.. son sourire est la plus grande recompense meme si la maitresse ne m'a pas accepte ds la classe et me juge en permanence.. je ne suis pas d'accord ni avec le travail qu'elle lui propose ni avec sa notation mais je ne crois que me facher avec elle aidera la petite... je prends donc mon mal en patience.. je travaille de maniere instinctive .. me renseigne seule et tatonne...
je souhaite bon courage à tout le monde.
j'ai qd meme un pt positif .. celui qui est au college evolue tres bien progresse et je suis soutenu par la mere .. je la remercie de m'accepter et me laisser travailler.. il est autonome le matin et c'est un vrai exploit...
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Re : Récits d'expériences bonnes comme difficiles
« Réponse #10 le: 28 décembre 2008 à 11:42:53 »
pour te répondre, sassa, je n'ai pas eu à mettre d'objectifs en place, c'est l'enseignante qui gère très bien la situation avec L. qui a de graves troubles du comportement. Elle adapte les activités et je prends le relais voire certaines fois, j'anticipe sur le travail que la petite est capable ou non de faire.
Il était pratiquement impossible de définir des objectifs précis, la 1ère année avec L. Trop instable physiquement (càd incapable de rester assise au même endroit) et psychiquement (elle se mettait en colère et tapait sans que l'on sache pourquoi la crise se déclenchait), la seule chose à faire était parfois la contenir et lui montrer qu'elle ne pouvait pas agir à sa guise.(càd en l'isolant de la classe et en essayant de la calmer, çà c'était mon travail; et en lui expliquant que son attitude n'était pas acceptable, çà c'était celui de l'enseignante).
Cette année, elle est beaucoup plus calme et arrive à suivre toutes les activités (je la suis 12h/sem) même si elle est encore imprévisible dans ses réactions. Il faut quand même préciser que je suis beaucoup aidé par sa tatie, famille d'accueil avec qui je peux faire le point presque tous les jours et cette année,seulement, l'enseignante me laisse parler sans intervenir à chaque fois (elle a enfin compris que j'éais là aussi pour la soulager).
Il est vrai que j'ai beaucoup tatonné et j'ai agi à l'instinct mais il me semble que, en équipe, nous avons réussi à obtenir que la petite ne soit pas déscolarisée (même si après  réunion de l'équipe éducative, son orientation en ITEP est maintenue).
J'aimerais ajouter qu'il faut égalemnt être lucide sur le devenir d'un enfant, il est parfois plus important pour lui d'être dans une structure mieux adapté que l'école même si cette dernière lui apporte énormément.
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Hors ligne sassa

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Re : Récits d'expériences bonnes comme difficiles
« Réponse #11 le: 14 janvier 2009 à 19:05:10 »
Merci Alinéa. Je lis que vous avez travaillez en équipe et que chacun avait un rôle à jouer bien défini. C'est effectivement le bénéfice de la communication entre les personnes qui travaillent avec l'enfant. C'est marrant que tu dises ne pas avoir eu à mettre en place des objectifs car en te lisant ils apparaissent: permettre à l'enfant de vivre des situations stables (physiques et psychiques) en lui imposant des limites et en lui expliquant le cadre.
merci, bonne continuation et BONNE ANNEE!