Auteur Sujet: compte rendu comité de pilotage du 13/01  (Lu 1611 fois)

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Hors ligne Tit'ju

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compte rendu comité de pilotage du 13/01
« le: 24 janvier 2006 à 10:12:48 »
 bonjour tout le monde,

comme d'hab je vous transmet les dernières infos il y a un grand paragraphe sur les EVS... et un petit sur les maisons du handicap

et vous, où en êtes vous de vos collectifs ?? rencontre avec l'IA ???

Hors ligne guillaume44

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compte rendu comité de pilotage du 13/01
« Réponse #1 le: 24 janvier 2006 à 23:23:17 »
 Merci Tit'ju, c'est très intéressant de pouvoir lire ce compte-rendu.
 ^_^  
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Hors ligne rainbow

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compte rendu comité de pilotage du 13/01
« Réponse #2 le: 25 janvier 2006 à 21:42:20 »
 merci ti'ju

là on est dans le concret de la vie des AVS, à l'échelon départemental

merci de nous en faire part.

renée-Rainbow
AVS- i du 31-probablement, la doyenne des avs
10 ans de pratique de l'emploi sous divers statuts.
je prendrai qd même la retraite en AOUT 2010

Achtoune

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compte rendu comité de pilotage du 13/01
« Réponse #3 le: 29 janvier 2006 à 19:38:40 »
 bonjour, :huh:

On est dans le concret des avs? Que va t'il advenir de la situation des avs? Comment va être gérés les avs ? Par qui selon quels critères ? A long terme n'y at'il pas le danger de fragiliser des situations déjà très fragiles? Les temps partiels imposés vont'ils être gravés dans le marbre? Parler de VAE avec des temps partiels imposé est une abbération. En effet, il faut au moins 3 ans expériences professionnelles (en équivalent temps plein  pour accéder à la vae). Les avs peuvent 'elles vivre 6 ans pour accéder à une hypothétique vae avec un salaire de 500 euros? Je dis bien hypothétique vae car notre référentiel d'emploi et de compétence ne valorise pas un dossier de vae nous sommes vus comme de simple accompagnateur et le référentiel d'emploi et de compétence ne nous ne reconnait pas une compétence pédagogique.

 Voilà, mes réflexions qui ont été faites suite à la lecture d'un référentiel emploi et compétence des avs... et d'un entretien avec une personne qui suit le dossier vae au sein de la DDAS. j'ai eu un entretien d'1h30 à ce sujet pour voir si s'était valable de me lancer dans une vae pour éduc spé après l'emploi d'avs. Malgré son souci de m'aider, je la remercie de sa disponibilité,  la personne m'a dit que se serait très difficile car le référentiel d'emploi et de compétence demandé aux éduc spé est bien loin du notre ne serait ce que pour prétendre à un allègement de formation.

 J'ai bien parfois le sentiment que en ayant créer (le métier d'avs) on a contribuer à dévaloriser le métier d'éduc spé ou de moniteur éducateur qui sont reconnues par le secteur social, ainsi malgré de bonnes intentions, les politiques en profitent pour dévaloriser le travail social et institutionnaliser  la précarité. Pourquoi ne pas donner aux avs un niveau de formation et de compétence similaire à ce des éduc spé qui travaillent avec nous car il n'est pas rare que nos petits soit suivis aussi en structures spécialisées à temps partiels par des éduc spé. Ainsi, le partenariat entre les institutions seraient plus efficace.



 

Hors ligne guillaume44

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compte rendu comité de pilotage du 13/01
« Réponse #4 le: 30 janvier 2006 à 09:39:00 »
 Salut Achtoune

Tu as à mon sens tout à fait raison : une des stratégies politiques pour renforcer les attributions régaliennes de l'Etat (police, judiciaire, armée) et pour, dans le même temps, réduire à peau de chagrin qui pleure les fonctions sociales (soins, aide sociale, éducation...) est de dévaloriser les métiers du travail social et de de l'enseignement. Nous sommes, en tant qu'AVS, une sorte de symptôme de cette stratégie qui vise à faire prendre à l'Etat français le chemin pris par exemple par les Etats-Unis, où les dépenses publiques et le rôle de l'Etat dans l'ensemble des fonctions sociales ont été réduites au strict minimum, c'est à dire à presque rien alors que dans le même temps, le secteur privé hérite des anciennes attributions publiques que sont les fonctions de soins, d'éducation, d'aide, de soutien, d'assurance, de protection sociale... générant un marché pourvoyeur de bénéfice qui dessert les populations les plus fragiles et accroit l'écart entre ces dernières et celles qui sont favorisées (en fait celle qui ont les moyens de payer une scolarisation, une assurance, des soins médicaux, un compte-retraite, etc...).

En France la construction historique des loi sociales, du code du travail, et en général de l'Etat, est différente de celle des Etas-Unis et il est donc trop réducteur de décrire le chemin pris actuellement (et d'anticiper sur celui qui nous attend) comme étant celui qui nous conduira vers le modèle Etats-Unien... néanmoins, la fascination de personnes comme Sarkozy, Douste-Blazy et beaucoup d'autre pour le modèle nord-américain nous conduit à ne pas pouvoir faire l'économie denous interroger, derrière les discours-vitrine et les déclarations tonitruantes, derrière le grand art de la communication et de la manipulation médiatique par le politique, sur les projets qui tiennet lieu et place d'objectif dans les crânes des gouvernants.

Aujourd'hui de pieux penseurs, souvent reconnus et consacrés par l'espace médiatique (mais pas ou bien peu par leur pairs de leur propore champ scientifique), ayant grande foi dans le "sens de l'histoire" et le mouvement néo-libéral de nos société, qu'ils présentent comme inéluctable, veulent en plus nous faire croire qu'accepter des régressions de nos lois sociales et de notre code du travail constitue un acte de solidarité avec les travailleurs des pays en voie de développement...

Alors à quand un mouvement social mené conjointement par les métiers de l'éducatif et de l'enseignement ? Pourquoi ne se rendent-ils pas compte qu'ils subissent la même vague et la même logique de démenbrement ? Pourquoi n'y a t-il pas de communauté de lutte là où il y a communauté d'intérêt ?

Des questions sans doute bien naïves mais qu'il convient de poser, à mon avis.

Bon, je parle un peu tout seul, là, mais je pense que les réponses à ces questions se trouvent dans les caractéristiques propres aux champs syndicaux de ces métiers, d'une part, et également dans la soumission inconsciente quasi-généralisé au "dévouement" qui empêche ces personnels de protester... il est bon de travailler à aiguillonner ces sujets quand on fait partie de ces champ professionnels... travailler à construire un discours qui puisse répondre efficacement à "comment osez-vous contester aux vues des situations des personnes avec lesquelles vous travaillez ? ???"

La rhétorique libérale (ou social démocrate...) conduit à simuler le débat en le verrouillant dans un espace qui lui est entièrement propice (le format, toujours propre à empêcher de se libérer des lieux communs et des stéréotypes... les intervenants, souvent d'accord sur tout mais simulant, jouant la contradiction en caricaturant les réelles positions contradictoires...) mais décréter le débat ne suffit pas, encore faut-il parvenir à créeer les conditions de son existence.

De plus, beaucoup de professionnels de l'éducatif ou de l'enseignement sont sans doute en divergence sur le constat du danger, sur le fait que nos piètres gouvernants s'acharnent à détruire les acquis sociaux d'un siècle de lutte social... le conditionnement médiatique est puissant, puissance qui découle en partie que l'intentionnalité du conditionnement est peu évidente mais résultant de contraintes structurelles qu'on ne sauraient analyser dans le cadre de discoirs convenus (un exemple : on dit "Lagardère, Dassault, Rotschild, Bouygues"... et on a dit la quasi totalité des médias dominants...)

Voilà une réalité qui est aussi tout à fait concrète, à mon avis, mais bien évidemment pas de la même façon.

a plus
VS-i à temps plein dans le 44 depuis 2003

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compte rendu comité de pilotage du 13/01
« Réponse #5 le: 30 janvier 2006 à 12:14:10 »
 atchoune, je ne comprend pas comment la personne a pu te donner une réponse claire compte tenu du fait qu'il n'existe pas de référentiel avs.... celui que tu as es seulement valable pour ton département, chaque département ayant "fabriqué" le sien...

c'est pour ca qu'on a fait une proposition de référentiel national, grâce à  plusieurs personnes de ce site (merci encore) qui m'ont fourni les référentiels qui leurs avaient été transmis (d'ailleurs peut être pourrais tu me transmettre le tien?)

malheureusement je n'ai eu aucun retour, mise à part celui de mon IEN AIS qui a trouvé que c'était du bon boulot est qu'il ne l'avait pas oublié. Pour les autres départements je ne sais pas.